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Pompéi : encore des murs qui s’écroulent



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PompéiPompéi, c’est cette ville antique du VIe siècle av. J.-C., dont les habitants furent décimés par les gaz projetés par l’éruption du Vésuve, en 79. Les habitants périrent ou s’enfuirent et la ville fut entièrement recouverte de cendres ou de lave.

C’est ce qui nous vaut aujourd’hui de pouvoir la visiter avec tout un ensemble de maisons d’habitation, de commerces, de temples, de théâtres, de places et de rues. Certains édifices conservent de belles statues, des fontaines, de magnifiques fresques aux scènes mythologiques, scènes de chasse, inspiration de la nature, décorations symboliques ou plus intimes.
Et encore, on ne connaît actuellement qu’une partie de la cité, l’autre étant enfouie sous la ville actuelle.

Seulement voilà. Une ville à l’air libre, c’est difficile à conserver pour l’éternité. C’est pourtant ce qu’on aimerait : Que les pierres et leur ciment soient éternels et ne subissent plus les attaques du temps.
Peine perdue. C’est surtout l’eau qui est devenue le principal ennemi des édifices de Pompéi. Elle s’infiltre insidieusement dans les moindres fissures, désagrège la matière et affaiblit les structures, jusqu’à provoquer leur destruction.
Ces dernières années, après l’écroulement du mur de la maison des gladiateurs, puis d’une partie de la pergola de la maison de Loreius Tiburtinus, puis d’une poutre de la Villa des mystères, la série continue.
L’hiver 2013-2014 aura été particulièrement pluvieux. Conséquence, on déplore l’écroulement de l’arche d’entrée de l’enceinte du temple de Vénus (ne pas confondre avec la maison de Vénus), d’une tombe et d’un commerce antique.
Les autorités tentent de restaurer ce qui peut l’être, mais se heurtent à deux problèmes : le premier, c’est l’affaiblissement naturel des constructions anciennes. Le second, c’est le manque de moyens financiers ou de volonté politique.

Le site de Pompéi se dégrade. La solution pourrait être celle de faire appel à des mécènes privés, comme ce fut déjà le cas en Italie, à Venise ou Rome, par exemple, des entreprises qui investiraient dans la restauration des édifices antiques, déchargeant l’état et trouvant dans cette action, une image glorifiante de leur société privée.
A défaut de ressources financières propres, le nouveau gouvernement italien cherche à faire ainsi participer les entreprises. Pourquoi pas ? Cela s’est fait aussi en France et dans bien d’autres pays. Ne poussons pas de hauts cris devant l’intrusion de sociétés privées dans la conservation du patrimoine public. Après tout, ce patrimoine est conservé et reste public. C’est l’essentiel.

Un dernier point important :
Quelques pierres éboulées ne doivent pas masquer l’envergure culturelle de Pompéi. Si certains sites de Pompéi sont fermés à la visite, la cité antique reste une merveille à découvrir. C’est tout l’urbanisme antique qu’on retrouve, la basilique, le forum, les thermes si importants pour les romains, plus loin le théâtre. On y découvre aussi une sorte de centre commercial, des boulangeries, des snacks antiques,si, si et j’en passe, bref, tout une vie citadine organisée. Et n’oubliez pas que la Villa des mystères est réouverte au public après restauration, avec ses fresques envoûtantes.

Pour plus de détails sur Pompéi, lisez nos pages Pompéi et notre Guide de Pompéi (et Herculanum) téléchargeable (1,70€).

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